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Un binational franco-russe explique ce qui le poussera à voter à la présidentielle russe
Un Français binational ayant fait son service militaire dans l’armée russe en Crimée raconte à Sputnik ce qu’il pense de l’élection présidentielle russe et en quoi elle est différente du grand scrutin français.
Demain, c'est un grand jour pour tous les Russes car le peuple devra se prononcer et élire le nouveau Président qui dirigera le pays pour les six prochaines années.
Yann Avril, né français d'une mère russe et d'un père français, et détenteur de la double nationalité franco-russe, qui a en outre fait son service dansl'armée russe en Crimée, partage dans une interview à Sputnik sa vision de l'élection présidentielle russe.
«Toutes les élections ont bien sûr un intérêt important, mais tout dépend du contexte social et historique du pays. A chaque culture et mentalité son système», dit Yann, précisant qu'il vote régulièrement aux élections présidentielles aussi bien en Russie qu'en France.
Ainsi, l'interlocuteur du Sputnik ira se prononcer demain, comme il l'a d'ailleurs fait en 2012 en Russie et l'année dernière en France.
Riche de son expérience de binational, l'homme souligne que les élections en France et en Russie ont un grand nombre de différences, notamment «le spectre politique, les stratégies, le format, le contenu et les discours».
Yann a également évoqué les débats télévisés russes «qui pourraient paraître ridicules en Occident, mais qui sont au final plus francs, beaucoup plus sportifs qu'en France».
«Les débats d'une manière générale en Russie sont importants mais rapidement désabusés par les réalistes. Ces débats ne sont qu'un sport, les personnes avec une réelle perception de la réalité, sobres et matures, ne font pas vraiment attention à ces débats et se basent sur des éléments plus importants», a-t-il poursuivi.
Selon Yann, «c'est plus franc et honnête» en Russie.
Il pense d'ailleurs qu'«un système impérial correspondrait mieux au pays».
«Par contre, des élections fréquentes localement et régionalement dans des domaines tels que le législatif seraient indispensables pour régler les problèmes inaccessibles au Président. C'est bien sûr très schématique, mais l'idée est là», a-t-il conclu.
Nous pensons que notre jeunesse devrait commencer à militer et s’organiser pour son avenir et son bien-être, en imposant aux hommes politiques un respect de leurs décisions, une fois élus, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.
L’intoxication médiatique distillée par les gouvernements successifs ces dernières années, qui veulent démontrer que l’on vit mieux aujourd’hui qu’il y a 20 ans est un abus de confiance caractérisé.
L’histoire nous a appris que l’indépendance d’un pays était sa plus grande richesse, ce qui est de moins en moins le cas pour nous.
m à j le 15.08.2018