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La Crimée, une région qui a décidé de redevenir russe…
L'historien français Marc Ferro estime que l'Europe n'a pas de raisons de considérer la Russie comme une ennemie.
Invité d'Europe 1 à l'occasion de la sortie de son livre "L'aveuglement une autre histoire de notre monde", il a déclaré que l'Occident n'avait pas le droit de reprocher à Vladimir Poutine "l'annexion de la Crimée", qui n'avait jamais appartenu initialement à l'Ukraine. La Crimée lui a été offerte pour occulter qu'une bonne partie des Ukrainiens, surtout ceux de l'Ouest, étaient favorables aux nazis. D'autant plus qu'ayant élargi l'Otan à l'Est jusqu'à la frontière de la Russie, l'Occident a manqué à sa parole.
Avons-nous le droit de le juger le peuple Criméen, étant donné que les trois quarts de la population en Crimée sont des Russes et que la Crimée est devenue ukrainienne parce que Khrouchtchev avait diligenté l'affaire après la guerre? A ces interrogations faites à lui-même, l'historien répond que pendant la Seconde guerre mondiale, de nombreux Ukrainiens ont collaboré avec les nazis, ont tué nombre de Juifs, et pour dissimuler ce fait les autorités soviétiques ont décidé de récompenser les autres Ukrainiens, ceux qui n'avaient pas collaboré avec les Allemands, pour leur héroïsme, en leur offrant la Crimée et des terres à l'est de l'Ukraine qui ne lui avaient jamais appartenu.
Cependant, la Russie ne représente aucune menace pour l'Occident. Selon l'historien, l'Europe est aveugle parce qu'elle ne voit pas qui est son ennemi véritable.
"Notre ennemi, en ce moment, ce sont ceux qui font des attentats en France. Ce ne sont pas les Russes", estime Marc Ferro.
La Crimée est russe, et "ce n’est pas une approche historique".
Aujourd’hui, les faits montrent clairement que le peuple de la Crimée est un peuple qui est attaché à la Russie et qui est russe tout simplement", estime l'éditorialiste de "Boulevard Voltaire" Ronald Zonca dans un entretien à Sputnik.
"J'ai très bien connu l'époque où la Crimée était ukrainienne. Maintenant je peux voir la différence qu'il y a entre la Crimée +ukrainienne+ et la Crimée russe", dit M.Zonca. "En vivant vraiment au quotidien on se rend compte que les gens en effet sont déjà très heureux et très fiers", souligne-t-il, citant ses amis criméens qui disent qu'actuellement ils vivent dans un pays qu'ils aiment. "C'est quand même très révélateur", estime l'éditorialiste.
"Cette terre est russe. Et ce n'est pas une approche historique. Aujourd'hui les faits montrent clairement que le peuple de Crimée est un peuple qui est attaché à la Russie et qui est russe tout simplement", poursuit-il. Selon M.Zonca, ses amis criméens ne comprennent pas la langue ukrainienne. M.Zonca donne l'exemple d'une juriste qu'il a connue et qui avait du mal à comprendre les textes de lois venus de Kiev, car ils étaient écris en ukrainien et qu'elle était russe.
M.Zonca raconte que tous les Tatars qu'il a rencontrés en Crimée étaient un peu effrayés, au début, par l'arrivée de la Russie. "Et aujourd'hui ils disent, au contraire: on vit mieux maintenant qu'autrefois… Il y a une très bonne cohabitation. Il n'y a pas de Tatars martyrisés, de signes de discrimination… Au contraire, ils sont très heureux d'avoir une langue qui est reconnue maintenant comme langue officielle", constate M.Zonca.
L'éditorialiste considère le départ de Thierry Mariani de son poste du groupe du Parti populaire européen au sein de l'APCE, en raison de sa visite en Crimée, "un petit peu étonnant de la part de gens qui prônent la coopération au niveau de l'Europe et ont fait une éviction de cette personne. Pour moi, c'est le signe aussi que ce sont des gens qui ne sont pas très intéressants à fréquenter", lance-t-il.
Une délégation de dix députés français s'était rendue en Crimée. Le chef de la délégation du parlement français en Crimée, Thierry Mariani, avait déclaré qu'il ne voyait aucune raison de maintenir les sanctions européennes contre la Russie. Le député a rappelé que le but de ce déplacement était de "voir de nos propres yeux" ce qui se passait en Crimée.
AFP, publié le vendredi 25 mai 2018 Le président français Emmanuel Macron et son homologue russe Vladimir Poutine lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg le 25 mai 2018.
Le président français Emmanuel Macron a tendu vendredi la main à la Russie pour l'"ancrer dans l'Europe" malgré les tensions actuelles, et tourner le dos à 25 ans d'"incompréhensions".
"Je crois très profondément que la Russie a son histoire et son destin dans l'Europe", a déclaré M. Macron au second jour de sa première visite officielle en Russie.
Le président français s'exprimait au côté de son homologue Vladimir Poutine, visiblement détendu, à la tribune du Forum économique de Saint-Petersbourg, dont la France était l'invitée d'honneur avec le Japon.
Pour M. Macron, "une fenêtre d'opportunité" s'ouvre pour qu'une "nouvelle dynamique" s'installe entre Moscou, où M. Poutine vient d'entamer un quatrième mandat, et l'Europe, bousculée par la décision du président américain Donald Trump de sortir de l'accord sur le nucléaire iranien.
m à j le 15.08.2018